J'aurais tout donné, moi, pour ne pas être le vilain canard boiteux parmi les jeunes cygnes qui glissaient dans la vie entourés de leur papa et de leur maman. Etait-ce ma faute si ma maman était morte, si mon papa m'avait oubliée ? Etait-ce ma faute si les autres me prenaient quelque temps, mais sans jamais me garder ?
Evidemment que c'est ta faute, me murmurait une petite voix intérieure. Si personne ne veut de toi, c'est que tu ne vaux rien !
Constatation dont, plus tard, j'allais tirer la conséquence logique : puisque tu ne vaux rien, ceux qui veulent de toi sont des imbéciles, et ceux qui ne veulent pas de toi sont des gens bien.
Fiche technique
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