" Ça va, mon vieux ? " A 40 ans, la question faisait " bon copain " ; à 65, elle réveille toutes vos hantises. Les vieux, ça se déglingue. Et ceux de cette génération vont se faire détester : trop nombreux, coûteront trop cher. Inutile de vous aigrir et de râler, ça n'arrangera rien. Un vieux, ça ne doit pas déranger ! Gommez toute idée de perte (la vigueur, la souplesse, le sexe triomphant), pensez plutôt à ce que vous allez gagner : du temps pour l' " inutile " enrichissant – lecture, nature, et l'art qui rend beau même le malheur. Ne jouez pas les jeunes : aimez-les. Un vieux qui sert encore ne se jette pas. Ayez des projets, et mettez-les à exécution...