Le respect de votre vie privée est notre priorité En poursuivant votre navigation sur ce site, vous devez accepter l’utilisation et l'écriture de Cookies sur votre appareil connecté. Ces Cookies (petits fichiers texte) permettent de suivre votre navigation, actualiser votre panier, vous reconnaitre lors de votre prochaine visite et sécuriser votre connexion. Nous vous informons que conformément à la loi « informatique et libertés » vous bénéficiez d’un droit d’accès, de rectification, de portabilité et d’effacement de vos données ou encore de limitation du traitement. Vous pouvez également, pour des motifs légitimes, vous opposer au traitement des données vous concernant. Vous pouvez, sous réserve de la production d’un justificatif d’identité valide, exercer vos droits en nous contactant .
Avec l'intelligence et l'humour féroce dont elle est coutumière, Edith Wharton brocarde dans ce roman, publié en 1927, l'inaction et l'insouciance aveugle de l'aristocratie new-yorkaise des Années folles. En moraliste sévère, elle étudie les mœurs de cette classe sociale privilégiée – dont elle est elle-même issue – et montre que, sous la surface policée et rassurante des conventions, bouillonnent les passions, les mensonges et les trahisons;; nul n'échappe à sa plume acerbe;: oisifs, dilettantes, forcenés du travail, tous sont condamnés par un sentiment d'autosatisfaction qui va insensiblement provoquer des ravages irréversibles. Le sentiment du tragique apporte donc une note discordante dans cet univers feutré. Ce thème pourra paraître quelque peu désuet aux yeux d'un lecteur contemporain, mais la description exacte du New;York du début du XXe;siècle, ainsi que le style élégant, proche de celui de Paul Bourget et d'Henry James, parvient en partie à masquer cette faiblesse. En complément à la lecture de cet ouvrage, ceux qui ne connaissent pas encore l'univers romanesque d'Edith Wharton liront avec plaisir Chez les heureux du Monde et Le Temps de l'innocence (Prix Pulitzer 1920). --Nathalie Gouiffès