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'Quand elle se penchait le soir pour me dire bonne nuit, son visage s'approchait des rêves et se pacifiait dans la trame rosée des capillaires'. Une enfant reçoit une éducation bourgeoise stricte la destinant à un 'avenir catholique apostolique et romain'. Mais loin d'écouter les conseils des sœurs ou de la gouvernante qui l'entourent continuellement, l'enfant n'a d'yeux que pour la simple bonne, Anne-Marie, une fille allemande à la peau blanche et charnelle. L'innocence de ses élans, parfois sa cruauté et ses pulsions destructrices, poussent l'enfant à connaître et ressentir dans son cœur et dans son corps la contradiction du désir. Seule, sans échappatoire aucun, la petite fille se met à se passionner pour une autre enfant, une petite fille juive qui vit de l'autre còté de la rue...
La Porte de l'eau de Rosetta Loy a été traduit de l'italien. Un souci d'élégance littéraire constant donne un charme particulier à ce court roman. Les affres de l'enfance y sont revécues intimement. Mieux, avec finesse et acuité, par ce truchement de la subjectivité de l'enfant, l'auteur propose aussi une vision de l'Histoire, celle de la montée implacable du nazisme à Rome, à la fin des années trente. --Denis Gombert
Rome à la fin des années trente.
Des parents distants et sans tendresse, une éducation stricte sous la houlette de religieuses parfois cruelles poussent une petite fille - dont la solitude est terrifiante - vers la seule personne présente dans sa vie, sa gouvernante allemande, Anne-Marie.
Mais cet amour têtu et inconditionnel, comme seuls peuvent en éprouver les enfants, n'est pas réciproque. Anne-Marie ne ressent qu'indifférence, voire agacement, à son égard.
A travers le récit de cet attachement contrarié se glisse, insidieuse, l'Histoire. De l'autre còté de la rue, une famille juive vit ses derniers instants de bonheur simple sous les regards d'une enfant fascinée et d'une jeune Allemande à l'hostilité farouche.
Un chef-d'ouvre de subtilité et de poésie alliées à une écriture d'une beauté époustouflante.