Au cœur d'un quartier voué à la démolition, une petite rue résiste. Il ne reste plus que quelques habitants, quelques vies, quelques histoires. Ils sont « les dernières à saisir » : les derniers à vivre encore entre ces murs, et les derniers dont la mémoire peut être arrachée à l'oubli.
Dans ce roman poignant, Élodie Marceau nous invite à un dernier voyage. On y découvre des figures fragiles et magnifiques, liées par une solidarité inattendue, qui s'accrochent à leurs souvenirs comme à de précieux trésors. Alors que le bruit des bulldozers se rapproche, ce livre est un vibrant plaidoyer pour les vies minuscules et les trésors invisibles, une ode à la mémoire et à l'humanité que l'on ne peut pas raser.