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Rendre public est une action qui, sous l'Ancien Régime, ne va pas de soi. Elle comporte de multiples enjeux - juridiques, politiques, sociaux, culturels - qui nous sont devenus presque étrangers. Elle définit, en le visant, un public, terme plus riche, plus complexe, plus ' politique ' que ne le suggère aujourd'hui son acception de tous les jours. Car entre Renaissance et Lumières, l'opération de faire paraître un écrit - un livre par exemple - renvoie inséparablement au public des lecteurs et à la perception même de l'idée de public dans son rapport à la respublica. C'est cette réalité complexe, mouvante, intimement liée à la genèse de notre ' espace public ' qu'étudient les textes réunis dans le présent ouvrage, tous issus d'une recherche élaborée en commun, dont voici le premier bilan. Ce livre explore de multiples lieux de publication, de Paris à Venise, du collège jésuite au théâtre de société. Il rencontre bien des protagonistes de ce processus, les auteurs, les censeurs, les orateurs, les donneurs d'avis... Il met en lumière ce qui se trouve ainsi finalement publié : la réputation, la puissance, la gloire, la philosophie et même le secret. Les études ici rassemblées remettent en cause l'idée d'un simple face-à-face entre les producteurs d'écrits - auteurs, éditeurs, commanditaires, imprimeurs - et les divers publics qui en sont les destinataires. Elles font découvrir l'importance des médiations, la multiplicité des relais, la confusion parfois des ròles. Au fil des pages et d'un chapitre à l'autre on voit ainsi se composer, par fragments, une histoire renouvelée de la circulation et de la réception des écrits sous l'Ancien Régime, qui esquisse, chemin faisant, une autre approche de la littérature à l'âge classique. Les auteurs : Déborah Blocker, Mathilde Bombart, Caroline Callard, Jean-Pierre Cavaillé, Claire Cazanave, Stéphane van Damme, Séverine Delahaye, Christian Jouhaud, Claire Lévy-Lelouch, Antoine Lilti, Myriam Maître, Dinah Ribard, Nicolas Schapira, Alexandre Tarrête, Alain Viala, Michèle Virol, Filippo de Vivo.
Quel point commun existe-t-il entre la déstabilisation de la France par les États-Unis via un grand groupe de notre pays, entre la guerre secrète pour le contròle de Gucci, entre la propagation ciblée de fausses rumeurs par une firme pour en fragiliser une autre, entre l'espionnage industriel et une campagne de dénigrement via une organisation écologiste ? Aucun, si ce n'est qu'à un moment donné, le droit, l'éthique, la morale ou la loi ont été mis à mal plus ou moins gravement. Des mœurs autrefois marginales, des pratiques délictueuses et parfois criminelles seraient-elles devenues la règle dans le monde des affaires ? L'intelligence économique ne serait-elle que le faux nez de la guerre du même nom au service des entreprises ?