C'est une histoire de jeunes amours contrariées, de vieux tuteurs jaloux et de ruses audacieuses. Mais c'est surtout l'avènement d'un personnage immortel : Figaro, l'esprit libre et insolent, le barbier philosophe qui, tel son créateur, mène la danse.
Dans cette pièce culte, Beaumarchais ne se contente pas de nous faire rire. Derrière la légèreté de la comédie, il dénonce les inégalités sociales et la condition des femmes. Avec une vivacité sans pareille, il fait triompher l'amour et le droit au bonheur.
« Pressons-nous de rire de tout, de peur d'être obligé d'en pleurer. » Voici la maxime de l'auteur, qui fait du Barbier de Séville un chef-d'œuvre à la fois gai et subversif, le premier volet d'une trilogie qui a marqué l'histoire du théâtre.