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Livre des générations, avec ce qu'elles trimbalent de fardeaux, livre d'initiation, roman d'amour et roman de la difficulté de communiquer... Ainsi apparaît le nouvel opus de Dominique Mainard, qui s'était imposée dans le paysage littéraire avec Le Grand Fakir en 2001. Ici, avec Leur histoire, le fakir se nomme Merlin, à la fois enchanteur et fin psychologue. Enseignant dans une école pour sourds-muets, révélateur sinon détonateur, il crée le lien entre une mère et sa fille avec le bonheur, du còté de la vie. Longtemps après les silences d'une fillette murée dans sa solitude, longtemps après la douleur d'une mère (la narratrice), femme fragile, incapable de faire le deuil d'une grand-mère adulée. La gamine, Anna, s'est tue à l'époque oü elle aurait dú prononcer ses premiers mots, la mère, Nadèjda, employée dans une oisellerie, s'est refusée à lire et écrire depuis la disparition de sa grand-mère. Chez l'une et l'autre, plus ou moins par mimétisme, le rapport au mot, au langage se fait aux forceps.
Histoire lourde de son passé, écrasée par le poids de l'héritage familial, par le dit et le non-dit, ce récit, mené dans la simplicité, est tout entier tendu vers la délivrance. Non pas d'une seule fillette mais de tous les êtres qui se rapprochent, se confient, cèdent les uns aux autres, au bout des blessures. --Céline Darner
Anna a six ans. Elle n'a jamais parlé. Une crainte étrange court tel un fil dans sa famille depuis trois générations, la crainte que les mots ne soient 'des traîtres, des voleurs', une menace insidieuse capable de vous òter la vie et l'amour des êtres qui vous sont chers.Nadèjda, sa mère - la narratrice -, a refusé d'apprendre à lire et à écrire. À l'âge d'Anna, elle a assisté impuissante à la mort de sa grand-mère, provoquée, s'est-elle imaginée, par l'un des mots du conte que la vieille femme lui lisait alors...Lorsque, en désespoir de cause, elle inscrit Anna dans une école pour malentendants, elles croisent le chemin de Merlin, un enseignant qui emploiera toutes ses forces à 'donner la parole' à l'enfant.Entre la frayeur que Nadèjda éprouve et l'amour qui naît bientòt entre elle et Merlin, des bulles de savon, un sifflet, des masques, seront autant de pierres formant un gué périlleux qui permettra à Anna d'atteindre l'autre rive.
Anna est une petite fille de 6 ans qui ne parle pas. 'Toute petite, Anna a pleuré, ri parfois elle n'est pas muette les docteurs l'ont dit.' Seulement aujourd'hui plus un mot ne sort de sa bouche. L'histoire est familiale. Sa mère Nadéja ne sait ni lire ni écrire. Elle a peur des mots depuis que sa grand-mère, Baba Yaga, a perdu son esprit, égaré dans l'élan d'une histoire qu'elle lisait alors à haute voix. Depuis, Nadéja se débrouille, pas toujours bien. Mais pour Anna, parce que ce n'est pas une fatalité, elle osera l'inconcevable en la confiant à Merlin, directeur d'une institution de sourds-muets, afin qu'il lui apprenne les mots. À trois, ils graviront la pente, butant souvent, trébuchant, se relevant avec difficulté, jusqu'à l'ultime écueil. Un texte pudique et attachant que vous n'êtes pas près d'oublier.