Le respect de votre vie privée est notre priorité En poursuivant votre navigation sur ce site, vous devez accepter l’utilisation et l'écriture de Cookies sur votre appareil connecté. Ces Cookies (petits fichiers texte) permettent de suivre votre navigation, actualiser votre panier, vous reconnaitre lors de votre prochaine visite et sécuriser votre connexion. Nous vous informons que conformément à la loi « informatique et libertés » vous bénéficiez d’un droit d’accès, de rectification, de portabilité et d’effacement de vos données ou encore de limitation du traitement. Vous pouvez également, pour des motifs légitimes, vous opposer au traitement des données vous concernant. Vous pouvez, sous réserve de la production d’un justificatif d’identité valide, exercer vos droits en nous contactant .
Je suis né le 8 juillet dans les collines. La canicule ruisselait de partout. Marseille n'était en bas qu'une flaque de goudron. J'ai glissé dehors aussi facilement qu'une sueur. Tout glissait d'ailleurs, fondait, flaquait, dans la grande sieste des banlieues. J'ai attendu le soir et la fraîcheur avec les autres, collé aux draps, au fond d'une chambre jaune de vieillesse et de chaleur. ' Dans un décor qui n'est pas sans rappeler le cinéma italien d'après-guerre, René-Jean évoque son enfance. Au long de son roman d'aventures, il découvre la magie des salles obscures, la férocité des enfants, la beauté des jambes des femmes, la violence de l'injustice. Le sordide y atteint parfois au sublime et n'y manquent ni l'émotion ni la dròlerie. La passion qu'il voue à sa mère agit comme garde-fou aux tumultes de sa vie, comme borne à sa souffrance et à sa rage d'enfant révolté.
Le récit s'achève avec sa première incarcération : le voleur laisse son enfance aux portes de la prison.