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Le compagnonnage, éternellement jeune, fascine le public. Héritiers de racines franques (mobilier et objets précieux) autant que gallo-romaines (bâtiments), les compagnons s'organisent vers l'An Mil, lorsque les terres chrétiennes se couvrent d'un blanc manteau d'églises. Très tòt, les bâtisseurs de cathédrales se développent autour de leur haute technicité et de leurs systèmes d'entraide. Avant que de constituer des corporations qui ruinent la féodalité. La Renaissance avec ses châteaux, puis la première révolution industrielle (travail des métaux, imprimerie, livres, textiles) dynamisent les métiers. Avec la loi Le Chapelier qui prohibe les corporations, puis l'échec du soulèvement républicain de 1848, la seconde révolution industrielle bouleverse l'organisation des métiers. De nos jours, répartis en trois groupements, les compagnons sont encore une vingtaine de milliers de membres. Les voilà affirmant leur originalité comme un îlot de civilisation menacé. Ils continuent de bénéficier d'une image de qualité, de conservation des savoir-faire, d'enracinement populaire. Ainsi, contre les vents et marées d'une modernité amnésique, le compagnonnage s'efforce encore de transmettre les gestes impérissables. Sous nos latitudes, il n'existe pas de personne humaine appelée ' trésor national vivant ' comme au Japon. Heureusement, les compagnons défendent et illustrent les métiers aussi anciens que la civilisation elle-même. C'est leur histoire, le témoignage de leur combat et l'espoir de leur renouveau que cet ouvrage entend porter à la connaissance du lecteur.