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LA DEDICACE DE L'AUTEUR : Avec cet ouvrage sur les carnavals, je tiens à faire part à mes lecteurs de mes nouvelles trouvailles et des réflexions qui en découlent. Une découverte fabuleuse, lors d'une visite au musée des civilisations anatoliennes d'Ankara, en Asie mineure, m'a en effet ouvert les yeux sur l'origine la plus lointaine qu'on puisse connaître de ces rites toujours vivaces qui doivent assurer le retour du printemps avec son cortège de fécondités et de fertilités. C'est un vase vieux de trente-huit siècles, haut de 82 cm, qui nous décrit par le relief et la couleur, ce que nous vivons encore, quasi intégralement, dans les Flandres et en Wallonie. Tout naturellement, cela nous amène à suivre le chemin par la Bulgarie, le long du Danube, pour gagner la plaine hongroise avant de se fixer dans nos pays du Nord. Dans le cadre de mon étude, que j'ai voulue interactive, j'ai pris pour épicentre le bourg de Cassel (F) oü l'on trouve la plupart des thèmes récurrents des carnavals : fifres, tambours, cymbales, balais, arlequins et dominos, gaufres et tutti quanti, tout est déployé pour chasser les mauvais esprits responsables des maux que nous apporte l'hiver. Il faudra ensuite traverser le Carême initiatique, entrecoupé d'une pause festive qu'autorise l'Eglise pour, à partir du lundi de Pâques, retrouver les jours clairs, la chaleur et la pluie bienfaitrices, grâce aux brandons et aux parapluies qu'on agite toujours dans le Dunkerquois, durant des semaines, Ainsi la nature reprend vie... Feux de jouvence, opérations chirurgicales rocambolesques redonnent aux vieux et aux grincheux jeunesse et sérénité. C'est alors qu'à la foule on lance des poignées de dragées pour fêter le renouveau, sous forme de confetti. J'ai donc voulu, à travers bon nombre d'exemples de communautés, non seulement montrer le sens mais la nécessité de ces jours de folie, qui ne sont pas près de s'éteindre chez nous, loin s'en faut. (Jacques Messiant)