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Henri Vincenot mon père, est mort depuis dix ans déjà. Que reste-t-il de ce qu'il fut ? que reste-t-il de mon enfance de ma jeunesse auprès de cet homme d'exception et de sa femme, ma mère ? Le deuil fut long et douloureux. Mais aujourd'hui, par ce livre, s'estompe définitivement pour moi l'image d'Epinal si bien médiatisée du grand-père bourguignon en gilet à fleurs. Derrière l'écrivain dont l'œuvre renvoyait jà la tradition, réapparaît un père bien présent, plein de dròlerie et de tendresse : un mari que sa femme épaulait de tout son dynamisme ; un créateur prolifique de livres, de tableaux, de sculptures, de décors de théâtre, qui savait encourager la créativité de sa progéniture. Véritable Socrate poétique de mon enfance, il m'a appris qu'avec amour, enthousiasme et fantaisie cette ' charogne ' de vie vaut la peine d'être vécue : il suffit de la prendre à bras-le-corps, de la mordre jà belles dents et d' 'avoir du nerf '.