D'après Proust de Collectifs

Philippe Forest, Avant-propos [D'après Proust]I. Journées de lecture : Stéphane Audeguy, La Recherche, dans le tempsPierre Bergounioux, Et maintenant ?Pierre Assouline, Dans le regard de l'autreSerge Doubrovsky, 'Madeleine' et 'miettes de madeleine'Juan Gabriel Vásquez, Éthique et poétique de Marcel ProustLaurent Nunez, Extraits du journal de Proust 1913II. Paperoles : Aurélien Bellanger, Machine universelleJacqueline Risset, La grammaire envahie par la luneNicolas Grimaldi, Le mime intérieur : une alchimie de l'imaginaireGeorge Steiner, Proust(s)Jacques Jouet, Bismarck, Marcel et M. de NorpoisLaure Murat, Les souliers rouges de la duchesseStéphane Zagdanski, Encre invisibleChristophe Pradeau, Finir sa phraseLorenza Foschini, FraternitéKaren Haddad, Un accident de M. de CharlusEugène Nicole, Meilleure fin pour la BermaPhilippe Forest, L'esprit de l'escalierIII. Pastiches et mélanges : Julia Kristeva, La transsubstantiation selon Marcel ProustPhilippe Vilain, Pourquoi, depuis Proust, la littérature a perdu son tempsHenri Raczymow, Le Flaubert de ProustFranc Schuerewegen, Un diamant !...Jean-Paul Goux, Un inédit : Le Carnet de Syntaxe de ProustRégis Jauffret, Le citoyen ProustIV. Des années et des mondes : Alban Cerisier, Au Ritz, le 25 juin 1918 : Marcel Proust et Gaston GallimardAnna Elsner, Premières lectures européennes de Du còté de chez SwannVincent Ferré, À l'ombre de ProustLuzius Keller, Regards sur la fortune de Proust en Allemagne, en Autriche et en SuisseGabriella Bosco, Proust et son doubleYuji Murakami, Postérité japonaise d'À la recherche du temps perduHuang Hong, Proust retrouvéGuy Regis, Tradui Proust dans une totale jubilationUn mot d'ailleurs : Nuno Camarneiro, NephelibateÉpiphanies : Mathieu Larnaudie, 'Il est déjà, je l'imagine, cette haute silhouette maigre et légèrement...' Il y a cent ans paraissait Du còté de chez Swann, le premier volume d'A la recherche du temps perdu. La chose est bien connue : personne n'a jamais lu Proust mais tout le monde prétend toujours se trouver en train - ou sur le point - de le relire. Pour ce numéro spécial du centenaire, la Nouvelle Revue Française a proposé à des écrivains d'aujourd'hui, romanciers ou essayistes, conformément au voeu de l'auteur qui concevait son livre comme une sorte d'instrument d'optique à l'aide duquel chaque lecteur lirait en lui-même, de relire et de réécrire Proust à leur guise et en toute liberté, s'essayant à l'art du pastiche ou à celui du commentaire, se rappelant les 'journées de lecture' parfois lointaines oü ils découvrirent ces Mille et une nuits modernes, glissant aussi dans le vieux monument foisonnant du livre, avec ses brouillons, ses variantes, leurs propres 'paperoles' et accrochant ainsi à telle phrase, à telle scène du roman une parole au présent.