De la veille d'un désastre militaire (1870) au lendemain d'une victoire (1920), des derniers soubresauts de l'Empire à l'épanouissement d'une République, de l'impressionnisme naissant au cubisme triomphant et de L'Education sentimentale aux Champs magnétiques, ce demi-siècle est celui des révolutions. Sur la scène littéraire, on assiste à l'essoufflement du naturalisme, d'un idéalisme jugé fallacieux et d'un réalisme qui semble réducteur au profit de l'éclosion d'un langage qui se renouvelle pour s'affirmer hors de tout carcan : la poésie moderne.