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Nullement échaudé par la violente campagne cléricale menée contre lui après la publication du livre Le Prêtre, l'historien Jules Michelet aura une nouvelle fois l'occasion d'étaler au grand jour son aversion envers le catholicisme dans La Sorcière, un essai que l'on pourrait qualifier de proto-féministe derrière lequel d'aucuns crurent distinguer l'ombre d'AthénaÎs, son épouse de vingt-huit ans sa cadette. Or, non content de rendre hommage à la femme (la 'fiancée du Diable', pour citer sa célèbre formule), ce qui n'était que justice au vu du lourd tribut qu'elle paya à l'époque de la 'Sainte' Inquisition, Michelet dresse également le portrait d'un Satan pourvoyeur de progrès scientifiques et médicaux, une hypothèse osée qui n'en rend que plus intéressante son étude de la sorcellerie