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J'ai quitté l'Algérie après avoir bien rangé mon vélo. Je n'avais même pas osé rêver de ce départ, aussi l'avais-je bien planqué dans un coin de la maison, pour qu'il m'attende, tranquille, jusqu'à mon retour. On était en 1956, j'avais onze ans, et à onze ans, un vélo c'est quelque chose. Ce n'est qu'après, en regardant ma mère appuyée au bastingage du bateau, que j'ai vu dans ses yeux s'éloigner définitivement mon vélo, et l'Algérie. Bien súr, sur le moment je n'ai sans doute senti qu'une sorte d'abandon de quelque chose. Un genre de tristesse auquel je n'étais pas habitué. Nous partions tous les deux ans en vacances en France, et nous étions plutòt heureux.