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Marc Levy, roi du best-seller depuis Et si c'était vrai..., est de retour avec Sept jours pour une éternité ! San Francisco aujourd'hui. Lucas est le genre beau brun ténébreux un peu vénéneux sur les bords ; Zofia est une belle plante ingénue à qui on donnerait le Bon Dieu sans confession. À qui s'en remettre pour que ces deux-là se rencontrent ? Au destin, forcément, qui s'en charge aux alentours de la quarantième page. Tous deux sont envoyés du ciel : Lucas est le délégué sur terre du diable, ici nommé le Président, et Zofia l'émissaire de Monsieur, c'est-à-dire Dieu en personne. Lucas et Zofia vont jouer sur le plan singulier la partie que le diable et Dieu jouent à l'échelle universelle. Le diable a plus d'un tour dans son sac et Dieu sait tout, par définition. Le seul impondérable c'est ce fichu Destin qui pousse page après page Lucas dans les bras de Zofia et fait croître entre eux un attachement très spécifique aux humains : l'amour. Sur fond de péripéties policières et d'une intrigue pas tout à fait nécessaire mettant en scène des promoteurs immobiliers véreux (l'auteur était architecte avant d'être romancier à succès, peut-être y a-t-il ici un règlement de comptes par la bande), Marc Levy signe une fable moderne, bien troussée, sur l'amour. Joueur, il multiplie à loisir les métaphores et les situations cocasses entre les anges et les démons. Les droits de Et si c'était vrai... ont été achetés par Spielberg pour une adaptation hollywoodienne. Nous ne serions pas étonné que Sept jours pour une éternité trouve également preneur ! --Denis Gombert