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Au comble de la gloire, prix Nobel l'année même de la publication de Femmes à la fontaine (1920), Knut Hamsun écrit, avec ce grand roman social qui est l'un de ses plus hauts chefs-d'oeuvre, un livre pessimiste et amer dont la mordante ironie n'épargne personne, riches ou pauvres, forts ou impotents, enfants ou vieillards, savants et artistes ou illettrés. Que l'on n'aille pas pour autant y voir le cri de rage du sexagénaire qui n'accepterait pas sa propre vieillesse. C'est à la forme moderne de la vie qu'il s'en prend, à la petite ville mesquine, sordide, étouffante, vide de coeur et d'âme, qui ne sait plus rien de la senteur des fleurs et de la chaleur du sang. Les femmes à la fontaine n'ont d'autre souci que de gloser la bêtise et la médiocrité ...