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Deux ou trois étés de suite, nous avions lâché l'Italie pour l'une ou l'autre des îles grecques. Nous louions pour pas cher des maisons qui étaient loin des villages et tout près de la mer. Les voitures, les journaux, les faits divers, les impòts, les débats de société et les institutions, nous les laissions derrière nous avec Margault et Romain. À Naxos, notre fenêtre donnait sur un champ de lavande. À Symi, nous avions un figuier au milieu du jardin. J'écrivais à son ombre un livre sur mon enfance. Nous marchions sur le sable, nous dormions, nous ne voyions personne, nous nous baignions à tout bout de champ. Les journaux de Paris arrivaient une fois par semaine au port oü nous n'allions pas les chercher. Non, nous ne nous ennuyions pas. Nous ne faisions presque rien. Nous nous aimions.'