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Par tradition, on n'aime pas le corps dans l'histoire de la philosophie. Cette méfiance immémoriale semble, de surcroît, privilégier deux appendices qui disent la parenté de l'homme et de l'animal : le nez et le phallus. Afin de conjurer une telle proximité, l'Occident a inventé des corps purs et séraphiques, mis en forme par des machines à faire des anges : de la castration au mariage bourgeois, en passant par toutes les techniques de l'idéal ascétique. Pour Michel Onfray, un tel état de fait ne saurait durer. Et au fil d'analyses enjouées, qui ne manquent jamais ni de précision ni de clarté, il rappelle que souvent les philosophes ont découvert leurs intuitions essentielles à la suite de crises qui mettaient en jeu la machine corporelle.